Gourmands et drageons : savoir les reconnaître

Gourmands et drageons : savoir les reconnaître

Jardiner n’est pas toujours facile car il existe de nombreuses techniques et qu’il faut un minimum de connaissance sur les plantes pour pouvoir en prendre soin et les voir croître sainement. Par exemple, quelle est la différence entre gourmands et drageons ? Comment les reconnaître et que faire ?

Le gourmand, une branche aérienne

Un gourmand est une branche dite secondaire, qui pousse sur les branches principales de la plante ou de l’arbuste. En général, il est recommandé de supprimer les gourmands pour les plantes du potager. En effet, cela permet de ne pas épuiser la plante en dirigeant la sève nourricière dans les branches portant les fruits. Cette pratique qui s’effectue notamment sur les plants de tomates est de plus en plus remise en cause lorsqu’il s’agit de potager de petite taille. Sur un arbuste ou un arbre, le gourmand pousse sur un œil du bois et produit une branche à bois, à distinguer d’une branche fruitière. Le gourmand se développe sur une partie de la plante bien exposée au soleil et spontanément.

Le drageon, un rejet sous le sol

Un drageon, quant à lui, se développe sur les racines du végétal. Il s’agit d’un rejet qui s’installe depuis un œil de la racine. Dans ce cas, l’élimination du drageon n’est pas forcément automatique. On peut le couper pour préserver la plante, à l’instar des gourmands, ou bien on peut pratiquer un marcottage en creusant autour des racines : on en retire alors un parfait clone de la plante mère. Les lilas, les forsythia, les rosiers, les pommiers et les noisetiers sont des champions du drageonnage. On parle de drageons lorsqu’il part des racines et de rejet lorsqu’il part d’une souche. Le drageonnage est donc une technique de multiplication des végétaux, produisant un plant identique à la mère, comme un clone. Dans le match entre gourmands et drageons, la grande différence qui intéresse le jardinier est que le drageon va rapidement produire son propre réseau racinaire et ainsi s’affranchir de la plante mère. Le gourmand se développe depuis une branche, hors-sol et ne produira pas de racine.